Résumé
Pour encourager les opérations de rénovation des bâtiments et le remplacement de vieux équipements énergivores, certains gouvernements ont instauré un système de certificats blancs obligeant les gros producteurs et distributeurs de gaz naturel, électricité et fioul à apporter la preuve qu’ils ont financé des opérations d’économie d’énergie. Le système se révèle bien moins efficace qu’escompté car les travaux d’économie d’énergie appartiennent à la catégorie des « biens de confiance », c’est-à-dire que leur qualité ne peut être correctement mesurée ni avant, ni après leur réalisation. A cause de ce biais informationnel, les certificats blancs encouragent la réalisation de travaux inefficaces d’un point de vue économique. Malgré cela, ils ont les faveurs des pouvoirs publics car ils appartiennent à la panoplie des micro-politiques non-punitives, non fiscales, décentralisées et créatrices d’emplois locaux.
Mots-clés
Economies d’énergie; Certificats blancs; Micro-politiques; Mécanismes incitatifs;
Codes JEL
- D13: Household Production and Intrahousehold Allocation
- D82: Asymmetric and Private Information • Mechanism Design
- L97: Utilities: General
- Q48: Government Policy
- Q51: Valuation of Environmental Effects
Remplacé par
Claude Crampes et Thomas-Olivier Léautier, « Les Certificats d'Economie d'Energie entre économie et politique », Revue Économique, vol. 74, n° 1, 2023, p. 51–80.
Référence
Claude Crampes et Thomas-Olivier Léautier, « Les Certificats d'Economie d'Energie entre économie et politique », TSE Working Paper, n° 21-1205, avril 2021, révision janvier 2022.
Voir aussi
Publié dans
TSE Working Paper, n° 21-1205, avril 2021, révision janvier 2022