Pour une Europe à deux étages

3 Juillet 2014

Au-delà d'une simple posture politique pour éviter un référendum anticipé sur la sortie de l'Union européenne dans son pays, au-delà d'une manoeuvre classique pour obtenir davantage de commissaires européens, la résistance de David Cameron à soutenir Jean-Claude Juncker tient en grande partie à des raisons structurelles.

Ayant négocié un « opting out » lui permettant de conserver la livre sterling comme monnaie, la principale spécificité du Royaume-Uni est de ne pas chercher à intégrer la zone euro alors même que 25 Etats membres de l'Union européenne utilisent déjà l'euro ou se sont engagés à le faire.


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