Résumé
L’économie ne s’intéresse pas aux animaux. L’ambition de cet article est de stimuler des recherches en économie sur les animaux et le véganisme. Par véganisme, nous considérons tous les comportements visant à modifier (et pas seulement éliminer) l’utilisation ou la consommation d’animaux pour des raisons morales. Nous proposons une introduction sélective au sujet, centrée sur la consommation de viande et les conditions d’élevage des animaux. La viande se situe aujourd’hui à la croisée des chemins à cause de ses externalités sanitaires et environnementales, et de la montée du végétarisme dans les pays développés. L’économie du véganisme –ou veganomics– peut aider à mieux comprendre le comportement des consommateurs (omnivores, flexitariens, végétariens) et ses implications sur les stratégies des producteurs, des activistes et des décideurs publics, et ainsi mieux cerner un monde où la relation à l’animal peut profondément évoluer.
Référence
Nicolas Treich, « Veganomics : Vers une Approche Economique du Véganisme ? », TSE Working Paper, n° 19-988, janvier 2019.
Voir aussi
Publié dans
TSE Working Paper, n° 19-988, janvier 2019