Abstract
Les investisseurs institutionnels s’engagent-ils dans la question des externalités produites par les entreprises, telles que les émissions de gaz à effet de serre ? Nous étudions le vote dans les assemblées générales des actionnaires de deux investisseurs emblématiques : BlackRock, un gérant de portefeuille majeur au niveau international, et le Fonds Norvégien, un fonds souverain responsable. Nos données couvrent l’année 2014 et contiennent 35 382 résolutions votées par les deux institutions dans 2 796 entreprises partout dans le monde. Les deux investisseurs, dits universels (Monks et Millow, 1995) s’opposent au management plus souvent sur des questions liées aux externalités, que sur des questions financières. Le Fonds Norvégien est plus actif sur les résolutions portant sur des externalités liées aux questions environnementales et sociales, que sur celles de gouvernance. La différence de comportement entre les deux investisseurs est encore plus importante si l’on se focalise sur les résolutions liées au changement climatique. Au final, la logique de philanthropie déléguée (Benabou et Tirole, 2010) semble être une motivation plus forte que celle d’investisseur universel pour combattre les externalités.
JEL codes
- G11: Portfolio Choice • Investment Decisions
- F21: International Investment • Long-Term Capital Movements
- G23: Non-bank Financial Institutions • Financial Instruments • Institutional Investors
Replaced by
Loredana Ureche-Rangau, Sébastien Pouget, and Marie Brière, “Les votes des investisseurs institutionnels sur les externalités produites par les entreprises: le cas de deux investisseurs emblématiques”, Revue d'économie financière, vol. 138, December 2020.
Reference
Marie Brière, Sébastien Pouget, and Loredana Ureche-Rangau, “Les votes des investisseurs institutionnels sur les externalités produites par les entreprises : Le cas de deux investisseurs emblématiques”, TSE Working Paper, n. 21-1178, January 2021.
See also
Published in
TSE Working Paper, n. 21-1178, January 2021